« Pour le deuxième et le troisième degré, notre école propose tant un enseignement général que différentes sections de l’enseignement technique de transition et de qualification. Les options à choisir en deuxième année permettent déjà aux élèves d’en avoir un petit avant-goût, ce qui les aide vraiment dans leur choix d’études. »

« Grâce aux activités complémentaires que nous proposons en deuxième année, l’élève hésitant peut avoir un petit avant-goût de la technique et ensuite éventuellement prendre une toute autre direction. »

Marc Deltenre, prof de techno dans le premier degré - Athenée Royal Louis Delattre

Les activités complémentaires Elec-fer en deuxième année, un révélateur de talents.

Lors des deux heures d’activités complémentaires regroupées sous l’option Elec-fer, nous essayons de faire travailler les élèves avec leurs mains, et de leur faire réaliser des projets concrets. En quelques semaines, ils construisent par exemple une voiture solaire, une éolienne ou une petite maison équipée de panneaux solaires.

Nous essayons aussi del es emmener dans le processus de réflexion technique, la recherche de solutions étape par étape et l’application très concrète de ces solutions. Les élèves adorent ! Ils se souviennent de ces projets pendant des années.

Ils sont d’ailleurs nombreux à être attirés par la technique : sur nos 150 élèves de deuxième année, 28 ont choisi l’option Elec-fer, c’est presque 1 sur 5 ! Bon nombre d’entre eux passent ensuite en Électro-mécanique, mais d’autres changent d’orientation et choisissent par exemple les sciences fortes au deuxième degré.

Choix libre au sein de l’école.

Nos élèves se sentent aussi plus libres de leur choix du fait que notre école propose les différentes sections au deuxième et au troisième degré. Ils choisissent d’abord une école et peuvent ensuite suivre leurs centres d’intérêt sans pour autant changer d’établissement. Ils viennent par choix, parce qu’ils aiment. Chaque année, nous organisons aussi des petits ateliers pour les élèves de sixième primaire des écoles de la région. Ils peuvent ainsi tâter aux différentes sections. Et ce premier contact concret produit ses effets.

Les parents me connaissent.

Je suis moi-même originaire de Fontaine-l’Evêque, de nombreux parents me connaissent. De ce fait, ils me font davantage confiance lorsque je leur donne mon avis sur les talents de leurs enfants. La plupart des parents soutiennent leurs enfants lorsqu’ils veulent choisir une formation technique. Mais ils sont parfois inquiets quant à la possibilité de suivre des études supérieures. Je leur explique que c’est parfaitement possible.

Les enfants et leurs parents font un choix en fonction dece qui les intéresse, pas tellement en fonction des futures perspectives professionnelles.

Marc Deltenre, prof de techno dans le premier degré - Athenée Royal Louis Delattre

Des perspectives professionnelles méconnues

Souvent, ils n’ont pas la moindre idée des débouchés concrètes après une formation électrotechnique. Les élèves non plus, d’ailleurs. Ils font leur choix en fonction de ce qui les intéresse, pas tellement en fonction des perspectives professionnelles.