« L’enseignement technique n’est plus celui d’il y a 40 ans. Il y a eu, pour nos élèves et pour nos enseignants, un changement culturel qui a relevé le niveau de notre enseignement. Aujourd’hui, nous travaillons presque exclusivement par projets. Les élèves imaginent des solutions aux problèmes du terrain, qui touchent par exemple nos sociétés partenaires. Les élèves réfléchissent au problème, construisent une maquette et la testent. L’échec n’est pas interdit, car il est source de nouvelles connaissances. Nous misons aussi sur l’éducation de groupe. Autrefois, chaque élève devait faire ses preuves tout seul. Ils travaillent désormais à plusieurs et présentent leurs projets à leurs camarades de classe, qui font leurs commentaires et leurs suggestions.
"Nos élèves intègrent tout ce qu’ils apprennent en maths, sciences et techniques dans divers projets ingénieux. Le ‘Tinkerlab’ a été créé pour ça, en abattant littéralement les cloisons entre les classes de cours théoriques et pratiques et le labo. Les élèves y disposent d’ordinateurs pour programmer ou faire des recherches, de découpeurs au laser, d’imprimantes 3D, ...Bref, tout ce dont ils ont besoin pour bosser sans nous.
L’évolution est si rapide dans les secteurs de haute technologie que les enseignants ne peuvent plus tout savoir. Mais ils sont toujours prêts à découvrir de nouvelles techniques avec les élèves.
« Les enseignants sont devenus des coaches. Ils donnent un coup de main quand c’est nécessaire et peuvent consacrer plus d’attention aux élèves en difficulté. L’évolution est si rapide dans les secteurs de haute technologie que les enseignants ne peuvent plus tout savoir. Mais ils sont toujours prêts à découvrir de nouvelles techniques avec les élèves. L’évolution technologique ultra rapide nous offre des outils, comme des micro-contrôleurs, qui ont rendu la programmation accessible et passionnante. Nous abordons aujourd’hui en première année des exercices qui, avant, n’étaient traités qu’en cinquième. Pour continuer à stimuler les élèves, les enseignants des différentes années doivent harmoniser leurs cours et se réinventer sans cesse. Le surplace n’est pas une option. »